Pour ma «best»

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La semaine dernière, c’était l’anniversaire de ma meilleure amie (oui, oui, j’en parle comme si nous étions encore au secondaire) ! Notre amitié dure depuis quelques années déjà et bien qu’elle ait débuté par un amour commun envers le travail des artisans québécois, elle s’est vite transformé en amitié-obsession pour la nourriture. Notre relation est finalement basé sur qu’est-ce qu’on va manger la prochaine fois qu’on va se voir (je blague, mais si vous saviez, tellement pas tant que ça!). Kim et moi, sommes un moteur infini de nouvelles obsessions culinaires, de soifs de découverte, de fantasmes sur des mets des 4 coins du monde et surtout de tentatives de réalisations de ces fantasmes dans nos cuisines respectives, en compagnie l’une de l’autre ! Nous avons inlassablement des nouveaux mets en tête que nous nous jurons d’essayer lors de notre prochain souper.

* * *

Durant quelques années, Kim a vécu à Montréal et lors de nos week-ends de retrouvailles, nous passions la fin de semaine à arpenter les rues de la ville en quête de ce que nous mangerions pour souper. Un exemple parfait d’une de ces journées:

Petit-déjeuner tranquille à la maison, puis balade matinale.

Premier arrêt: un petit café, «2 allongés svp!»

Poursuite de la ballade.

13H: Un dîner léger à emporter que nous mangeons dans un parc.

Ballade.

Direction la Maison du rôti. On s’inspire pour le souper. On ne sait plus si on veut manger de la viande ou du poisson finalement.

Go pour la poissonnerie… Zut, ils n’ont plus de calmars.

Retour à la Maison du rôti. On hésite.

«Et si on allait se manger un cupcake en réfléchissant à ce qu’on pourrait manger ce soir».

Finalement, on finit avec le projet d’une sorte de surf’n turf, une demi-tonne de légumes, et du pain frais, bien entendu, de chez le boulanger.

«On a bien le temps d’un petit café glacé de chez Olimpico?» Cap sur le mile end.

Évidement, nous n’avons pas vu le temps filer et on se cogne le nez sur la porte de la SAQ. Déçue,  puisque nos sacs de provisions sont si alléchant, mais trop épuisée pour refaire le tour de la ville pour trouver une autre SAQ ouverte, on termine nos emplettes avec du vin acheté au dépanneur du coin, tenu par un sympathique mais pas très bavard Pakistanais, qui a une méthode bien à lui de fixer les prix sur ses bouteilles de vin.

– Monsieur, il n’y a pas de prix sur les bouteilles de vin, celle-ci se détaille combien?.

– C’est facile, 10%, 10$. 11%, 11$. 12%, 12$.

Ça a le mérite d’être simple, et somme toute, assez efficace.  

De retour chez elle, on s’active derrière le fourneau, on salit presque toute la vaisselle, festin oblige. Le lendemain, on recommence, mais on débute la balade par la SAQ, parce que le 12%, 12$, il donne un peu mal à la tête. On se garde la visite du Musée d’art contemporain pour le dimanche matin, juste avant mon départ. Pas le temps de chômer chez les gourmandes !

* * *

Comme je disais, c’était son anniversaire la semaine dernière, et pour fêter l’événement, je lui ai concocté une de nos nouvelles obsessions culinaires, j’ai nommé le Kimchi ! Le kimchi, c’est quasi la base de la cuisine Coréenne. Il s’agit de chou fermenté, dans une sauce piquante. La fermentation procure à cette «salade de chou» un côté acidulé, aigre, voire même un peu effervescent. C’est plutôt simple à faire à la maison. Ma version est simple et vraiment délicieuse (je la préfère même à plusieurs pots que nous pouvons acheter dans les épiceries asiatiques)! Aussi, si vous n’avez pas envie de tenter la fermentation, qui est une technique de conservation des aliments millénaires, vous pouvez la manger en salade de chou, le jour même, en la laissant reposer, une fois assemblé au moins un heure. Succès et originalité garantie lors de votre «ouverture de terrasse maison» et du premiers souper burger au BBQ. Vous m’en donnerez des nouvelles! Aussi, facile de la faire version végé, juste à enlever la sauce poisson!

Le kimchi, est une bonne source de vitamine A, B et C , est riche en fibres et une fois fermenté, il développe de l’acide lactique qui est reconnue pour ces effets bénéfiques sur la santé, notamment dans prévention contre le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaire, l’obésité et le vieillissement. La consommation de kimchi de façon régulière pourrait en bonne partie expliquer la faible proportion de la présence de ces maladies dans les pays asiatique. Comme s’il fallait vraiment trouver d’autres raisons que son bon goût pour intégrer ce condiments à notre alimentation !

N’Hésitez pas à laisser vos commentaires à la fin des billets, ou vos impressions si vous essayez les recettes de ce blog. C’est toujours apprécié!

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Kimchi

[pour environ 2 pots de 500 ml]
  • 1 petit-moyen chou nappa
  • 1tasse de Daïkon en julienne (aussi connu sous le nom de radis japonais)
  • 2 carottes moyenne en julienne
  • 3 oignons verts
  • 2 càs de gros sel de mer
  • 3 càs de sauce gochujang
  • 5 gousses d’ails hachés
  • 1 càs gingembre rapé
  • 2 càs de nuoc nam (sauce poisson)
  • 1 càs de sirop d’agave (on peut remplacer par du miel ou du sucre)

Coupez le chou en deux, dans le sens de la longueur. Puis coupez le en quartier. Enlevez le coeur, puis détailler les quartiers de chou en morceau à interval de plus ou moins 1 pouce. Faire tremper le chou dans l’eau très froide afin de le laver et de rendre les feuilles de chou bien croustillante. Égoutez le chou et mélanger avec la carottes, le daikon et le sel. Massez bien les légumes avec le sel afin de bien répartir le sel. Laissez reposer au minimum 4h à température pièce ou encore (l’idéal) 1 nuit au frigo en prenant soin de remuer le tout de temps à l’autre. Après ce temps de repos, le chou devrai être bien souple et avoir rejetté beaucoup d’eau. Rincez bien à l’eau froide afin d’éliminer le surplus de sel. Laissez bien égoutter.

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Pendant ce temps, dans un bol mélangez le gochujang, l’ail, le gingembre, le nuoc nam et  l’agave. Ajoutez la marinade au chou. Stérilisez des bocaux hermétique (style masson) en plongeant les bocaux en verre dans l’eau bouillante durant 15 minutes. Remplissez les bocaux en laissant quelque centimètres de libre sous le goulot. Fermez les bocaux, sans serrer les bague. Il faut laisser de la place afin de que gas carbonique qui va se créer dans le pot puisse s’échapper. Laissez les bocaux à température pièce jusqu’à 3 jours. Goûtez au kimchi tous les jours afin de vérifier son évolution et surtout le laisser plus ou moins fermenter selon votre goût. Après 3 jours, placer le au réfrigérateur en resserrant les bagues. C’est la fermentation qui conserve le kimchi. Se garde quelque mois au réfrigérateur. Servir en accompagnement de plats asiatique, en omelette, dans une salade, dans une soupe, en garniture dans des burger… partout en fait!

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