Je n’ai jamais vraiment cru avoir le pousse vert. Mes expériences de culture son limités à un bac de fines herbes tout fait acheté au marché, que j’ai souvent négligé, en oubliant fréquemment d’arroser mes « récoltes ». L’an dernier j’ai eue la chance, que dis-je, le bonheur inouï, d’avoir un
panier bio toutes les semaines, fourni par mon
fermier de famille, livré directement dans ma cour (le point de chute était situé dans la ruelle derrière chez moi) ! Hebdomadairement je recevais de magnifiques fruits et légumes, mais surtout, je (re)découvrais le plaisir de cuisiner selon les saisons et les récoltes du moment. Dû à un déménagement forcé et ne sachant pas dans quel coin de la ville se trouverait notre nouveau logis, nous n’avons pas renouvelé notre panier cette année. Lorsque nous avons enfin déniché la perle rare, tout les fermiers de famille du coin affichaient complet. Qu’à cela ne tienne ! J’ai décidée une fois pour toute de me lancer dans l’agriculture urbaine !
J’ai d’abord fait quelques recherches et le site
manger santé bio m’a été d’une grande utilité, entre autre en me rassurant dans mes angoisses agricultrices. Habitant en ville, je n’ai que mon balcon et la simple possibilité de culture en pots. Je ne croyais pas que nous pouvions cultiver autant d’aliments dans des bacs à fleurs ! Je me suis alors laisser emporter et poussée par un enthousiasme débordant, je me lançai non seulement dans
la culture de légumes sur mon balcons, mais également dans les semences de la majorité d’entre eux. Tout ce que j’ai semé se sème fin mai début juin, directement à l’extérieur, en pleine terre ou dans des pots. J’ai donc semé: épinard, laitue, roquette, courgettes, bettes à carde, oignons vert, haricots, camomille, basilic, origan, persil, coriandre, ciboulette, thym, jalapeno et des courges. J’ai également acheté en centre jardin des plans d’aubergines, de fenouil, de basilic thaï, de coriandre vietnamien et de citronnelle ! Mon père, un jeune retraité, s’est mis à la culture des tomates depuis quelques temps et va me donner des plans de son cru dès qu’ils seront prêts! Ouff, à énumérer ainsi le contenu de mon jardin de balcon, je me dit que j’y suis peut-être allée un peu fort pour une novice. À ma grande surprise, presque tout a sorti de terre rapidement ne reste que les jalapeno à germer (première erreur, j’aurais peut-être dû les partir beaucoup plus tôt, à l’intérieur…. m’enfin, on verra bien) !
Il est encore temps de vous y mettre, de vous lancer dans l’aventure et de rendre l’agréable d’un balcon vert à l’utile de la culture locale ! Je m’engage à vous faire état de mes résultats, mes erreurs comme mes bons coups, mes coups de coeurs et mes coups de gueule sur ce blog. La culture urbaine est définitivement une voie d’avenir afin de permettre à la population mondiale grandissante de se nourrir. Évidemment, mes récoltes ne nourrirons que mon copain gourmand et moi, mais c’est une bonne manière de réduire, chacun à notre façon, un geste à la fois, les problèmes grandissants liés au transports des aliments, à la pollutions et à l’augmentation croissante du prix des aliments.
Pour d’autres info, radio-canada diffuse présentement l’émission Fermier Urbain animé par Ricardo (Je n’ai jamais été une grande fan de Ricardo, son émission de cuisine et ses magazines, mais je respecte grandement son engagement envers la promotion d’acheter et de manger local. J’avoue qu’avec cette émission, il a réussi à m’avoir comme télé-spectatrice.).L’émission est également disponible surTou.tv (pour ceux qui, comme moi, n’ont pas de télé, ou encore ne sont pas capable d’être assidu à la même heure chaque semaine pour s’installer devant la télé). À suivre pour d’autres nouvelles/photos de mon jardin de balcon !
P.S. En passant, l’achat de graines, de terre, de compost et de quelques pots en plus de ceux que j’avais déjà m’a couté moins de 60 $ . Ça vaut le coup d’essayer !
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